Malinette regarde la TV.

Aaaah! La télévision américaine!

Mon deuxième jour à Atlanta, mon coloc m’avait invité à aller regarder un match de Football américain chez ses amis. J’étais un peu « jetlaguée » et m’endormais devant la TV, mais je me souviens d’une remarque d’un de ses potes qui me demandaient combien on avait de chaînes en France, et en se vantant qu’ils en avait au moins 1000.

Si j’avais su…

Ouais, 1000 chaînes de TV mais bonjour la qualité des programmes. Au choix, parmi mes concepts préférés:

– la télé-réalité chez les Hamish

– le concours de taxidermistes (blurp)

– la réparation de voitures (waouw)

– des débilos qui se lancent tous les défis possibles et imaginables- genre marcher sur un râteau pour se le prendre dans la tronche (entre autres, exemple soft).

Bref, il y a également des programmes classiques sympas:

– The Voice

– les basiques  de la cuisine du type Top Chef: Chopped

–Restaurant: Impossible, entre Déco et Cuisine – le but étant d’aider des restaurateurs qui croulent sous des dettes inimaginables pour faire repartir le restaurant. Au programme: re-décoration complète du restaurant, réorganisation du travail, résolution des problèmes de couple, etc. Le Sauveur arrive.

-les séries TV bien sûr et surtout. Si Game of Thrones est sur une chaîne payante (HBO), j’ai la chance de pouvoir regarder quelques saisons en avant première: The Walking Dead & MadMen  notamment.

-beaucoup de films: parfois un même film va passer tous les soirs, ou plusieurs fois en une même journée. En gros, je suis là depuis 3 mois et j’aurais pu regarder en moyenne cinquante fois: The Knight, The Lord of the Rings: The Two Towers, Knight and Day, He’s just not that into you.

« Passionnant le programme tv! -me direz-vous- but… what’s the point? »

Vous avez raison, venons-en au plus intéressant! LA PUB!!! Ici, regarder la tv demande une qualité absolument nécessaire: la patience*. La patience de se taper quasiment autant de publicité que de programme.

*Evidemment, en tant que non-patiente, je me fais un plaisir de soupirer bien fort à chaque fois qu’il y a de la pub, pour bien montrer mon mécontentement.

Etude de cas:

Pour un épisode de Walking Dead, comptez (chrono en main):

15 minutes de série, avec le générique, suivies de // 5 minutes de pub

7 minutes de série, suivies de // 5 minutes de pub

10 minutes de série, suivies de //  5 minutes de pub

10 minutes de série – et bien sûr avant l’épisode suivant, PUB.

Alors, imaginez, quand vous regardez Le Seigneur des Anneaux. Au lieu de regarder le film en 3 heures, comptez 4 heures… !!

Cela serait presque supportable si la publicité était intéressante. Mais la publicité américaine est pire que tout, et surtout c’est un sacré mélange de TOUT. Exemples drôles:

– Publicité pour un site de rencontre chrétien -Dieu va t’aider à trouver ton âme sœur par internet, suivie d’une…

– Publicité qui te montre une maman avec son enfant qui a sali son t-shirt, qui fait de la peinture — là, vous pensez tous pub-pour-de-la-lessive. Et non! C’est une publicité pour un contraceptif et en gros, le message est « Un enfant? Ah non, vous n’en voulez pas d’autre! » (sous entendu, quelle plaie ce môme!)

Cette publicité, comme toutes les publicités de médicaments suivent un schéma tout à fait particulier. J’en ai discuté avec quelques collègues, et l’un d’entre eux m’a envoyé ce graphique qui vous expliquera en 2 secondes le concept:

Légende polie:

Bleu: Comment le médicament peut vous aider

Orange: Comment le médicament peut éventuellement vous tuer ou niquer votre santé encore plus qu’avant, avec des images de gens heureux

Vous pouvez prendre ce comprimé pour arrêter de tousser, mais demandez à votre médecin. Si vous avez déjà eu un rhume dans votre vie, si vous vous êtes déjà tordu la cheville, ce médicament peut entraîner un arrêt cardiaque. Si vous sentez que vous avez des difficultés à respirer, arrêtez le médicament, il peut entraîner une rupture d’anévrisme. BREF.J’exagère mais voilà le message. Et pendant que la publicité déblatère tous les risques liés à la prise de ce médicament (risques qui, au passage n’ont pas de rapport avec le mal d’origine), la publicité montre des gens qui sourient, qui sont heureux, qui pêchent près d’un lac, ou qui regardent avec tendresse des photos de famille dans leur salon.

Non, vraiment, ils sont forts ces américains.

En tant que petite française non-habituée à ces publicités, j’ai ouvert de grands yeux la première fois que j’ai vu une de ces publicités. Et tout ce que j’ai retenu du message, c’est tous les effets indésirables du médicament. C’est juste l’effet inverse de ce qui est recherché par une publicité!! Mais quand j’en ai parlé autour de moi, personne n’était vraiment choqué. « Oui mais c’est normal, ils listent les effets indésirables pour se protéger. »

Voila, j’ai sûrement oublié de vous citer d’autres publicités hors du commun, mais vous l’aurez compris, je ne passe plus mes journées devant la tv. Ma patience atteint vite ses limites!!

Une dernière pour la route…

Maline a rencontré Ahmet Bozer.

Avant d’arriver chez Coca, j’aurais eu la même réaction que vous. « C’est qui ça? Un chanteur? »

Mon premier jour de stage, Bea Perez, la chef de mon service, nous a dit: « Il faut absolument que vous le rencontriez. » Elizabeth, déjà stagiaire chez Coca, a alors fait savoir qu’elle avait réussi à avoir un rendez-vous avec lui (genre le rdv pris 5 mois à l’avance) et qu’elle acceptait de nous donner un peu de ce temps pour que nous puissions également le rencontrer. Ce jour-là, je ne savais pas vraiment de qui on parlait. Et j’étais un peu omnibulée par le fait que je n’avais pas de tailleur dans ma valise! 😉

La date se rapprochant, Elizabeth nous a rappelé ce meeting, 15 minutes pour nous 5, les stagiaires, le 8 Février 2013. –hm, oui, mon article date un peu.

J’ai alors commencé à m’intéresser au bonhomme – environ 2 heures avant le meeting.

Ahmet Bozer, President of Coca-Cola International.

Autrement dit, Président de Coca-Cola partout dans le monde – sauf en Amérique du Nord. Egalement Vice-Président exécutif. Et travaillant pour Coca-Cola depuis 1990. En gros, c’est le numéro 2/3.

Mais Ahmet Bozer, c’est surtout un des deux potentiels futurs PDG de The Coca-Cola Company. Ils sont deux en lice, et qui sait? Peut-être ai-je rencontré le futur CEO de The Coca-Cola Company… Ce n’est pas rien.

Est-ce qu’il a pas une tête trop sympa??? ❤

Hé oui, je l’ai tout de suite apprécié. Il dégage une sympathie et une gentillesse hors du commun. Avec beaucoup de douceur  et de simplicité dans la voix, il ne nous a pas du tout mis mal à l’aise. Au contraire. Nous l’avons salué et serré la main en nous présentant chacun notre tour.

Il m’a dit « Comment épelez-vous votre prénom? » (j’ai l’habitude maintenant). J’ai donc épeler (grosse pression): ALINE. Et il m’a répondu avec un grand sourire: « Oh! Chez moi, nous avons beaucoup de Alina! » – Monsieur est turc!

Nous somme donc entrés dans son immense bureau, et ils nous a proposé des noix! –trop chou! 

Puis nous avons fait un petit tour de table, en disant qui nous étions, d’où nous venions, et sur quoi nous travaillions. Bien sûr, étant les 5 stagiaires DD, nous avons parlé responsabilité d’entreprise.

Quelques points de la conversation dont je me souviens bien:

« Bad products? »

Nous avons parlé du Coca, et de la question du secret de la formule. A son poste, il ne fait aucun doute qu’il « connaît » la formule. Et nous avons évoqué le fait que les produits de fond de l’entreprise, les sodas étaient très diabolisés par certaines parties prenantes, les décrivant comme des mauvais produits. Et à ce sujet, il nous a dit: « Croyez-vous vraiment que j’aime plus mon travail que ma fille? » Et je peux vous assurer que quand il vous demande ça, vous n’hésitez pas à un instant. Vous lui faites confiance.

« Body, mind and spirit »

Il nous a parlé de l’importance d’avoir un bon équilibre entre son alimentation et son activité. Je me souviens surtout qu’il nous a dit: « Listen to your body » (pour les franco-français: Ecoutez votre corps).  Et ça m’a fait penser à ma Maman, huhu.

« Selflessness is the way to be successful. »

La petite anecdote, c’est que tout le long de ce meeting passionnant, Ahmet nous a parlé de Selflessness. Et si je comprenais le sens général de ces paroles -et ô combien je les ai bues-, mais buttais sur ce mot. Je hôchais donc la tête et écrivais discrètementsur mon calepin « Selfelessness??? ». La non-compréhension de ce mot ne m’a pas empêché de sortir enchantée de ce meeting. On parle d’ « inspiring leaders« , il en est un. Sans aucun doute. Nous sommes tous les 5 sortis regonflés, enchantés de ce meeting, les yeux grands ouverts et nous disant: « Waouw ». (En secret, on s’est tous dit: J’espère que ce sera lui le prochain Muhtar!)

Et revenue à mon bureau, j’ai donc regardé avec empressement la signification de ce mot-clé. De ce mot qu’il n’a fait que répéter. De ce mot qui était la clé du succès! VITE! DONNEZ-MOI LA CLEF DU SUCCES!

Selflessness: altruisme, désintéressement.

« Selflessness is the way to be successful ».

Malinette a failli mourir.

Oui, aujourd’hui, j’ai failli mourir. Je les vois, ces larmes dans vos yeux, mais rassurez-vous. J’ai survécu et n’ai pas eu de bobos. (Vous pouvez quand même laisser un commentaire -genre vous avez eu peur et vous êtes heureux que je sois en vie. C’est virtuel, vous pouvez mentir un peu.)

Un peu de contexte:

Il y a moins de 48 heures, je me prélassais avec bonheur au bord de ma piscine. M’étant badigeonnée de crème solaire après l’expérience de premiers soleils qui n’avaient rien à voir avec le soleil breton, je profitais de la chaleur d’un week-end printanier.

Oui, c’est ma piscine: ça vous énerve?

Ce soir, lundi, en partant du travail, je me suis rendu compte que le temps avait bien changé. Au programme: orage et averses orageuses (sous-entendu, très fortes averses bien mouillantes). Bienheureuse d’avoir emmené mon parapluie, je ne craignais pas cette pluie et affrontais courageusement le temps peu clément.

A peine avais-je fait quelques pas sous la pluie et le vent que mes pieds étaient lamentablement trempés et que je regrettais d’avoir chaussé des ballerines. Mais qu’importe!

J’attends alors sagement au coin de la rue, sous mon parapluie -celui de Christopher en fait-, que le petit bonhomme du passage piéton passe au blanc.

Ce qu’il fait. Je commence donc à avancer innocemment sur le passage piéton quand le bus à ma gauche démarre et roule -innocemment aussi?- vers moi. Sans ralentir. Apparemment sans me voir. Sans s’arrêter. Le voyant débouler, apeurée  je me mets à courir et sens le capot frôler mon bras gauche alors que j’échappe – de peu- à ses roues.

Je l’ai vu de beaucoup + + près.

La conductrice du bus m’aperçoit alors (avais-je besoin de prendre deux parapluies pour être plus voyante, non mais?) et affolée freine (trop tard mais j’apprécie le geste). Et ouvre sa fenêtre complètement désolée en m’expliquant que…. [SUSPENSE] N’étant pas rancunière, je lui réponds que tout va bien, c’est ok, et repars – la main sur le coeur, car j’ai quand même eu une sacrée petite frayeur. Et reprends mon chemin. Sous la pluie.

** Pour information: il faut savoir que l’orage me rend particulièrement heureuse et que je sourie généralement toujours quand il y a de l’orage. Oui, je suis contente, même si ça me fait marcher sous la pluie. POURQUOI? Madeleines de Proust.

L’orage me rappelle avec bonheur mes vacances d’enfance en famille, sous la tente ou la caravane, en camping. Car les parents avaient décrété que s’il y avait de l’orage, alors nous ferions des crêpes! (pour compenser l’affreuse douleur de ne pouvoir aller à la piscine ou attraper des papillons). C’était donc une sacrée bonne nouvelle pour un estomac breton sur pattes!!!  **

Bref. [SUSPENSE: LA SUITE]

Alors la question que vous vous posez tous est… Mais comment se fait-il que cette damoiselle traversât alors que le bus démarrait? Nous avons le lieu, le passage piéton. L’arme, le bus. Qui est en tort? Mademoiselle Rose? Colonel Moutarde? 

Hé bien sachez tout d’abord que je n’étais PAS en tort. Mais il est vrai que j’aurais pu être plus prudente, sachant que j’avais eu connaissance de cette bizzarittiude américaine du code de la route.

Je ne sais pas si c’est vraiment officiel ou non, mais aux USA, les véhicules sont autorisés à tourner à droite lorsque le feu est rouge…

SCANDALE !!!!!! 

Hé oui, bonjour la règle bien dangereuse pour les piétons. Et c’est à cause de cette stupide règle que j’ai bien faillir me voir tamponnée par un bus jaune américain!

Alors, mesdames et messieurs, si vous souhaitez traverser la route à pied aux USA, soyez sur vos gardes…

Fin de l’histoire:

Pour finir cet article -ô combien passionnant-, sachez que je suis arrivée chez moi les pieds dans l’eau. J’ai bien peur que mes ballerines et mes collants ne sèchent jamais complètement. Mais j’ai surtout une pensée émue pour mon parapluie, qui n’a pas survécu à la tempête… Je ne sais pas ce que je vais devenir… Merci pour tous ces trajets où tu m’as fièrement protégée. Adieu. PS: et désolée Christopher pour ton parapluie.

Maline a passé un weekend à Miami.

Après Seattle (en 2009), après Atlanta, la 3é ville américaine que j’ai visitée est MIAMI..! Et alors, là, rien à voir!!

Je vous écris cet article depuis l’aéroport de Fort Lauderdale, au nord de Miami, où j’attends de prendre mon vol retour.

Vendredi, après le boulot, j’ai filé à l’aéroport d’Atlanta pour passer le weekend à Miami. J’avai super hâte et en même temps, j’étais un peu déçue car la météo annonçait un weekend miamien pourri. Par pourri, j’entends froid (15 degrés) et nuageux (voire quelques averses). Quand j’ai appris ça, c’était déjà trop tard. J’avais déjà investi dans le minimum: les lunettes de soleil et les sandales! (too bad!). Bon du coup, j’avais quand même glissé dans mon sac de voyage un pantalon et des chaussures fermées! (la loose)

Je suis donc prête à partir, attendant sagement à l’aéroport d’Atlanta. Quand une voix m’annonce que, pour bien démarrer le weekend, mon avion a 2heures de retard pour cause de souci mécanique. Vol delayed à 8.30pm… Bon, bah ça, c’est fait! Les 2 heures d’attente passées, les 2 heures de vol écoulées..

Me voilà à Miamiiiiii, bitch!!!

En fait, pas vraiment, je suis à l’aéroport de Fort Lauderdale au Nord nord de Miami. D’ici, il n’y a pas vraiment de transport en commun pour aller à Miami. Du coup, le choix se pose entre deux moyens différents. La GOshuttle ou le taxi.

1)- Le taxi? Comptez $80 pour aller au sud de Miami, la moitié du billet d’avion quoi.
2)- La GOshuttle. C’est là que ça devient marrant!
La GOShuttle c’est un van de 9-10 personnes. Chacun paye sa part séparément en fonction de l’endroit où il va. Et le chauffeur ramène tout le monde chez soi chacun son tour. Forcément, ça fait traverser un peu toute la ville en long, en large et en travers. Et évidemment, allant au Sud de Miami, j’étais la dernière à être déposée. Et je suis donc arrivée chez Pierre à 1h du mat!! Mais j’ai payé $30!!

Voilà la GoShuttle. Le détail cool, c’est qu’au retour, yavait plus de van, donc j’ai eu le droit à la belle voiture-intérieur cuir.
Nous comptons donc 8h30 pour faire Coca-Cola, Atlanta/ Appart de Pierre et Tyler, Miami. Mais, évidemment, ça valait le coup/coût!!

South beach fait rêver. La skyline est mythique. Ocean’s Drive est un cliché hors-pair. Miami by night est crazy.

Un petit aperçu de Miami, ville qui vend du rêves en barre. 🙂

La photo que j’ai pas prise mais c’est bien ce que j’ai vu.

La météo a été un peu plus clémente qu’annoncée. Il n’a quasiment pas plu. Mais il ne faisait vraiment pas très chaud et je n’ai donc pas pu me baigner. J’ai quand même bien trempé les pieds dans l’océan et elle était bonne!!

A charge de revanche donc! 😉

True colors.

[Edit 13 Mars 2013 : D’autres photos a venir pour bien tous vous narguer! ❤ ]

[Edit 19 Mars 2013 : Il paraît que j’ai pas assez vendu de rêve sur Miami. Alors voici un peu plus d’aperçu de la fameuse plage South Beach, devant laquelle je suis restée scotchée. Parce que la plage là-bas, elle se moque pas de vous. Et la couleur de l’eau vous donne juste envie de vous plonger dedans.

Ocean’s Drive, c’est la rue la plus célèbre de Miami, pleine de restaurants, de belles voitures, de bars. Elle longe la mer et ses palmiers. Tout le long de la plage, il ya tout plein de ces petites cabanes américaines. En haut, c’est Pierre qui pose. En bas, c’est moi. (ah bon?)

Ci-dessus, Trey, Tyler – le coloc de Pierre-, et Pierre dans le bus en route pour une soirée de folie au Mokai, un des nombreux clubs de Miami. Je vous passe la blague sur le prix des consommations, ça rappelle de mauvais souvenirs. Glups. 

Bref, je prévois de revenir à Miami pour plus de photos et surtout pour une bonne baignade!!!!

Et la piscine, rien d’exceptionnel ici.

Malinette a trouvé son petit coin de bonheur atlantien.

J’allais écrire « son petit coin de paradis », et je me suis dit que c’était franchement abusé de parler de « paradis » pour décrire un.. centre.. commercial.

Et oui, Atlantic Station est un centre commercial. MAIS il a un charme vraiment particulier. C’est tout d’abord un centre commercial d’extérieur, donc on n’est pas misérablement enfermé sans voir la lumière du jour. Ensuite, il est tout neuf avec une architecture un peu rétro très sympa. Et le côté rétro est renforcé par une musique un peu jazzy qui résonne dans les rues de ce quartier.

Autant vous dire que lorsqu’il y a un petit rayon de soleil et que votre portefeuille n’est pas totalement vide, vous vous sentez sur un petit nuage, en mode-héroîne-de-film-dont-la-vie-est-géniale.

Une petite photo qui viendra illustrer mes dires:

Ah! Vous voyez que c’est mignon. 

Bon, et pour y aller, c’est 30 minutes de marche à pied. Donc une heure A/R. Donc j’y vais pas non plus tous les soirs…!

Maline a visité le Temple du Coca-Cola.

Et le Temple du Coca-Cola est appelé « The World of Coca-Cola », évidemment situé à Atlanta et passage obligatoire pour tout stagiaire qui se respecte!

The World of Coke est un musée de plus de 81000 m2 (« ah oui quand même »). Entre les très anciennes publicités de Coca, en passant par les tous les produits dérivés possibles et imaginables, sans oublier l’histoire de la naissance du Coca et tout le pataquès autour de sa formule magique, et pour finir la dégustation, on ne s’ennuie pas!! 

Les guides sont supers enthousiastes (à l’américan way devrais-je dire?), le petit moment cinéma est sympa, il y a même une salle pour un cinéma dynamique. Vous pouvez prendre une photo avec l’ours polaire ou tenter de percer le secret de la formule du Coca. Il y a également une mini-usine sur place qui vous permet de découvrir une petite partie du processus de production du Coca. Le côté Marketing est impressionnant, toutes ces publicités à travers le monde et l’Histoire. Il ne faut pas oublier que The Coca-Cola Company a plus de 150 ans. Autant dire qu’il y a des publicités à foison!

Et puis, le meilleur de la visite… Coca-Cola a plus de 500 marques dans le monde. Et on peut goûter la plupart de ces boissons à la fin de la visite. Il y a différents stands de dégustation selon la région géographique et c’est assez sympa de comparer les boissons et les goûts.

Honnêtement, certaines sont formellement dégueulasses (pardon Maman pour ma vulgarité) du type très très sucrées – à vous dégoûter du soda-, mais une a balayé toutes les autres de sa dégueulaissitude et cette boisson venait de….. l’ITALIE!!

JAMAIS -ô grand jamais- NE BUVEZ LA BOISSON SUIVANTE:

Je vous épargne quelque chose, croyez-moi! 🙂

En sortant, vous gagnez une petite bouteille fabriquée sur le site, avec un petit packaging tout particulier.

Il y est écrit: « The secret is inside.« 

Et bien sûr, vous avez le magasin des produits dérivés de Coca! Et il y en a! Des pyjamas, des frigos, des culottes et des bijoux (pour ne citer que ceux-là!).

Voilà, donc The World of Coke c’est une attraction familiale assez sympa, qui vous brode une belle image de The Coca-Cola Company. Et oui, il faut bien le dire, Coca-Cola reste le maître du Marketing en toute occasion…!

Malinette a découvert les Reese’s.

Certes, mon colocataire passe environ 95% de son temps à regarder la télé (ou devrais-je dire l’écran géant du salon).
MAIS il a de très bons côtés. Le premier qui me vient à l’esprit est qu’il m’a fait découvrir les Reese’s.
Comme son nom ne l’indique pas, les Reese’s sont un paradis culinaire industriel.

En fait, c’est comme une petite tarte au chocolat au lait avec du beurre de cacahuètes au centre.
Le mélange est parfait, ça fond dans la bouche! C’est un délice calorique mais yum yum!!

Malinette a fêté la Saint-Valentin.

Aujourd’hui, 14 Janvier, bonne fête à tous les Valentins, qui chaque année, doivent dûrement se faire charrier.

En France, on peut facilement oublier la Saint-Valentin! (Ceci n’est pas une excuse pour ces messieurs, attention, pas de méprise svp!). Ici, IMPOSSIBLE.

1- EN AMONT:

1- A) Depuis un mois, on nous colle des publicités très intelligentes à la TV sur tous les magnifiques bijoux que vous pouvez offrir à votre partenaire pour qu’elle soit heureuse et vous fasse un bisous. Ou on vous rabâche qu’une Saint-Valentin sans offrir de chocolat, ça craint!

1-B) Depuis le début de la semaine, il y a un petit stand dans Coca, spécial Cadeaux de la Saint-Valentin. Au cas où vous avez la flemme d’aller plus loin.

2- LE JOUR MÊME

2- A) Tous les gens que vous croisez vous disent: « Happy Valentine’s Day! » et vous souriez en répondant Merciiii, même si vous savez pertinemment que ce jour est exactement comme les autres. Et qu’il n’y a pas de Valentin qui tienne.

2-B) Au meeting mensuel de votre équipe qui a lieu aujourd’hui, on a prévu des chocolats avec des petits coeurs dessinés dessus – parce que c’est Valentine’s Day today.

2-C) A la cantine, il y a un petit stand spécial « Desserts de la Saint-Valentin », avec des gâteaux avec des coeurs, en forme de coeur, etc. Bon, ok, c’était l’occasion de prendre un brownie en dessert. Certes.

2-D) Quand vous payez votre repas, la caissière vous souhaite un très joyeux Valentine’s Day (d’habitude c’est un blessed day – jour béni). Et vous offre un chocolat sur lequel c’est écrit « Kisses ».

2-E) Pendant votre confcall, l’équipe de consultant vous demande ce que vous avez prévu pour Valentine’s Day, et vous re-souhaite un joyeux Valentine’s Day.

2-F) En revenant de votre confcall, il y a une rose qui vous attend sur votre bureau de la part de votre collègue, Elizabeth, trop mignonne! Avec des petits cookies avec des coeurs dessinés dessus.

2-G) A 16h, il n’y a plus personne au bureau. Tout le monde est parti célébrer Valentine’s Day.

2-H) Au Yoga, la professeur promet de finir pas trop tard parce que ce soir, c’est Valentine’s Day, et on a sûrement plein de choses de prévues.

Bref. Impossible d’oublier!

Mais, pour tout vous avouer, j’ai passé une soirée de Valentine’s Day avec deux américains géniaux. Ben & Jerry. On s’est plutôt bien entendu.

En vrai, c’est pas du tout ma préférée. La glace au chocolat est écoeurante. (Ce qui s’explique peut-être par la montagne de chocolat que j’ai mangé aujourd’hui! 😉 )

Malinette a l’air d’une business woman.

Je suis partie aux USA avec une valise d’une vingtaine de kilogs. Autant dire que je n’ai pas emmené toute ma garde-robe! Au dernier moment, j’y ai glissé une paire d’escarpins, un peu vieux, au cas où. Et une veste. (Les autres étant au pressing. Je devais aller les chercher le vendredi 11 Janvier. Ahah. J’ai pas pu. Evidemment, j’étais dans l’avion. Bref.)(Je suis encore traumatisée.)

Je me suis pas vraiment fait de souci par rapport à ce que j’allais porter au boulot. Après tout, les USA c’est le pays des JEANS! (J’avais donc emmené mes paires de jeans!!).

Lundi 14 Janvier (oh! pile un mois déjà!), je suis donc arrivée « relativement » bien habillée. Pantalon – à peine jean- bordeaux, veste (l’unique) bleue marine, un t-shirt marinière, et vu qu’il faisait relativement beau, j’avais quand même mis ma paire d’escarpins bouseux (à la place des bottines).

Arrivée sur place. Tiens, tout le monde a l’air bien fringué. Quelques minutes plus tard: petit message de la grande boss quant au Dress Code: « Jeans proscrits. Il faut toujours avoir une veste. Ou être en tailleur quand vous avez des meetings. Il y a certains bâtiments où c’est absolument obligatoire ou on ne vous prendra pas au sérieux. Et dans ces bâtiments, pour les filles, c’est même tailleur-jupe. Oh! Et puis le Casual Friday ici, ça se fait pas trop. » [Commentaire:] « Si, parfois, les hommes ne mettent pas de cravates. Ça arrive. »

Où suis-je?????

… A ce moment-là, j’ai essayé de me cacher. Et j’ai répertorié en 30 secondes les 4 vêtements que j’avais dans ma valise à peine dépliée. Un tailleur? Non. D’autres vestes? Non. Une jupe classe? Non. Un chemisier peut-être alors? Non.

OK. JE SUIS IN THE SH*T.

Surtout que la première semaine, le programme est de rencontrer les équipes, les managers, l’équipe de consultant. Donc pression sur la « première impression ».

Une opération spéciale business woman a donc été enclenchée en 3 étapes:

1°) L’achat compulsif mais obligatoire: A 17h, en sortant de mon 1er jour de travail, j’ai donc filé direct (et au pas de course!!!) dans le premier Mall (enfin, surtout le seul que je connaissais et où j’étais éventuellement capable d’aller toute seule comme une grande sans voiture). Arrivée à Lenox Mall, achat d’une jupe de tailleur en soldes + veste. Découverte de FOREVER21, le H&M américain: chemisier + jupe en soldes + autre veste. Premier soir, pas loin de $200 dépensés. Hmmmmm.

2°) L’appel à la famille: N’ayant pas envie de continuer à me ruiner sans pour autant passer pour la stagiaire française qui s’habille toujours pareil, j’ai donc envoyé mon équipe spéciale en mission. Ma soeur, Lucie, dont la tâche ardue a été de chercher dans mes valises à la maison, la robe-noire-classe-avec-des-manches-bouffantes, celle-avec-un-col-année-40s, et le pantalon-gris-foncé-un-peu-classe-et-un-peu-bouffant. Elle s’est bien marré, je vous le dis tout de suite. + les 2 fameuses vestes-qui-sortaient-tout-droit-du-pressing-et-qu’il-aurait-été-intéressant-que-j’emmène-tout-de-suite-si-j’avais-eu-le-temps-de-faire-ma-valise-ahah.

Ma Maman, Martine (dédicace à la rubrique « About » de ce blog pour ceux qui ne l’ont pas lue), m’a donc envoyé le tout, me soulageant ainsi d’un weekend de shopping obligé. (Et dieu sait que je déteste faire du shopping!!). Merci Maman! Grâce à toi, je suis potable au boulot! (J’espère que tu es fière).

3°) La recherche effrennée de l’escarpin: Trouver des chaussures. Oui, mes escarpins, je les aimes beaucoup, c’est pour ça que je les ai emmenés, mais sérieusement, ils ont plus trop la pêche. J’avais un peu l’air de faire ma Causette. Opération difficile quand on ne connaît pas les magasins (André? Minelli? Jamais là quand on a besoin de vous hein!) et quand on a pas envie de se transformer en dragqueen ni en mémé. Ci-dessous, le trésor trouvé.

Et voilà, je suis toute parée pour aller au boulot chaque matin, en mode bien habillée. Parce que attention! -même le jour où vous pensez être tranquille, que vous pensez ne pas avoir de meeting- et bien en fait, on vous colle un meeting en NAT 26 (traduction: North America Tower Building, 26è étage) (traduction poussée: dans cette zone, c’est tailleur-jupe donc pas de gaffe les meufs!)

Le plus drôle dans l’histoire:

Ah oui, le plus drôle ici, c’est que le matin, je vais au travail à pied. Environ 20 minutes de marche. En talons, oui oui.

L’encore plus drôle dans l’histoire:

Pour aller à Coca, je prends un raccourci -je ne suis pas complètement teubê- qui passe par… beaucoup d’herbe. Et c’est l’hiver. Souvent, il pleut. Souvent, en fait, je marche en talons dans l’herbe et dans la gadoue. Est-ce que c’est pas trop drôle??

Petit coucou d’une gogole qui se prend en photo dans des WC. (Inutile de commenter.) (J’insiste.) (Manquerait plus que je fasse la duckface et c’est pire que tout.) En tout cas, je vous offre la chance unique de découvrir les Restrooms des Ladies de Coca-Cola. J’espère que vous appréciez.

Malinette a regardé le Super Bowl.

Détrompez-vous, l’évènement le plus important de l’année pour les Américains n’est pas Noël, ce n’est pas non plus je Jour de l’Indépendance. L’évènement le plus important de l’année n’est pas Thanksgiving, ni la commémoration du 11 Septembre. NON.

L’évènement le plus important de l’année est le SUPER BOWL. Le Super Bowl, c’est la finale du championnat américain de football américain. Vous savez, ce sport, un peu comme le rugby mais en moins bien et avec plein de protection. Cette année, c’était la XLVIIè édition, qui opposait les Ravens de Baltimore contre les 49ers de San Francisco.

Donc ce qui fait le Super Bowl en quelques mots:

–FINALE, oui donc c’est la finale du sport national donc bien sûr tout le monde est sur-excité. Bon, ça c’est pas nouveau, je vais vous parler  de tout ce qu’il y a autour.

–PUBLICITES (qu’on appelle « Commercials »). Pour l’occasion, les plus grandes marques sortent leurs nouvelles supers publicités! Et elles ont sacrément la pression ces pubs: 3,8 millions de dollars le coût moyen d’un spot de 30 secondes.. AH AH AH! Il faut dire qu’avec près d’un milliard de spectateurs dans le monde, la publicité est sûrement rentabilisée. Du coup, bien sûr, même s’il y a beaucoup de pubs, les américains les regardent toutes (il y a même eu des « chut » pour bien suivre toutes les pub!).

–NOUVELLE-ORLEANS. Et oui, cette année cela se passait à la Nouvelle-Orléans, Louisiane. Soit 73 000 spectateurs. Devrais-je dire, riche et chanceux 73 000 spectateurs. Et oui, le billet le moins cher est à $800. La rumeur courrait que le billet le plus cher ait été vendu $30,000.

–BEYONCE. Presqu’aussi important que le jeu en lui-même, c’est le shooow! Et cette année, Beyoncé avait l’honneur d’animer la « mi-temps ». Une scène de fou, une chorégraphie au top, Beyoncé dans toute sa splendeur! La mi-temps passe trèèèès vite au Super Bowl!

–ANEDCDOTE TECHNIQUE. Cette année, il y a un petit souci technique! La lumière s’est soudainement éteinte entre deux actions! Hé oui, gros black-out pendant le Super Bowl! Trop d’énergie tue l’énergie! Le petit souci technique a quand même duré 20 minutes! Puis le jeu a repris. Ce petit incident a d’ailleurs changé le cours du jeu, puisqu’à partir de ce moment-là, l’équipe de San Francisco est revenue à son top alors qu’elle se faisait dominer méchamment depuis le début. Du coup, le jeu a été sympa et le suspense a duré jusqu’au bout!!

–LES 2B. BOUFFE ET BIERE, le combo gagnant! Pour cet évènement, j’ai été chez Ted, un ami de mon coloc, et 5 autres de ses amis sont venus. J’ai donc pu passer mon premier Super Bowl vraiment à l’américaine! Ce qui sous-entend, bien sûr, un maximum de bière -plus ou moins cheap mais de la bière! Et beaucoup de nourriture! Mon coloc avait cuisiné pour l’occasion: des énooormes côtes, qui ont mijoté pendant plusieurs heures (elles étaient délicieuses) et des « meatballs » à la mozzarella.

Post-cuisson, il a posté ca sur Facebook…

Et il y avait aussi des escalopes de poulet, un gratin de pâtes au fromage au top, des nachos -of course!- avec du guacamole, des mini-sandwiches, des chips, des cookies, et j’en ai oublie sûrement!

Voilà! J’ai donc passé un très bon premier Super Bowl américain, au 17è étage d’un immeuble, avec une vue imprenable sur Atlanta!

Ps: oh, et bien sûr, le lendemain, tout le monde vous demande ce que vous avez pensé du match. Même le gars de la cantine qui vous sert à manger! Et oui, c’est ça les States! 🙂